Vous avez appris à faire du vélo à l’âge ou Mozart se mettait au piano. Et ça ne s’oublie pas. Vous le maniez, j’en suis sûr, en virtuose. Je vous propose de comprendre une machine autrement plus subtile et indispensable à la pratique du vélo : le corps humain.
Comment ça marche ?
La façon la plus simple de le comprendre, c’est de l’envisager comme une machine. Pour avancer, il vous faut produire de l’énergie et vous disposez pour cela de trois types de carburants : le GPL.
- Les Glucides correspondent aux sucres.
- Les Protides, ce sont les protéines qui produisent des acides aminés.
- Les Lipides correspondent aux graisses.
Rien de très nouveau me direz-vous mais c’est une notion essentielle à une bonne compréhension de toute pratique sportive. Car ces carburants, qui sont nécessaires à l’exercice musculaire, seront plus ou moins sollicités selon l’intensité de votre effort.
Pour un effort de basse intensité, le corps sollicitera davantage les lipides. C’est le cas d’une balade à vélo à petite allure. C’est le carburant à privilégier lors d’un effort de longue durée car il épargne les réserves de glycogène du corps et permet de retarder les effets de l’épuisement. Ceux qui feraient du sport pour fondre ou « taper dans les graisses » doivent privilégier ces efforts d’endurance.
A l’inverse, lors d’un effort intense, le corps a besoin d’un carburant riche en glucose. Celui-ci est présent dans le foie et dans les muscles sous forme de glycogène. Quand cet effort dure, les réserves s’épuisent et il est impératif de bien s’alimenter pour le prolonger. A la fin, vous devez aussi penser à reconstituer les stocks de votre organisme (certains sportifs tel Peter Sagan se gavent de bonbons dès la fin de course).